Michel MACREAU
C’est l’un des précurseurs de l’art brut, de la figuration libre dans la veine de Basquiat, de Combas qu’il a précédés et influencés. Un peintre qui a connu un temps le succès dans les années 60 puis est vite tombé dans l’oubli. Un artiste au destin tragique, mort dans la misère.
Michel Macréau a peint au pinceau, à la paille, sur différents supports : toile, contreplaqué, bois, meubles, papier journal, draps, sacs postaux, agglo, et murs de la ville bien avant les tendances du tag et des graffitis.
Proche de certaines préoccupations CoBrA, précurseur du graffiti urbain, le travail de Michel Macréau inscrit la peinture dans le champ de l’écriture et du dessin, s’affirme par la complexité d’une figuration apparemment malhabile, par la qualité picturale des lignes sobres jouant avec l’espace du tableau. Il dessine le corps et les visages.